À tous et à toutes qui vivez en Italie

À tous et à toutes qui vivez en Italie
Nous sommes à une étape extrêmement importante de notre passage d'une dimension à une autre. Vénus va passer devant le soleil le 6 juin tandis que le 20 Mai nous vivions une éclipse annulaire. Cela favorise bien des nettoyages et des perturbations sur tous les plans :
• les mouvements sociaux se multiplient que ce soit dans les pays arabes comme au Québec,
• les climats changent et nous surprennent.
La Terre se réveille soit à travers des tremblements de terre, des tsunamis, des pluies ou des sécheresses…
Tout semble vouloir nous faire perdre le peu de stabilité qui nous reste pourtant c'est le moment où jamais de garder le cap et de savoir si nous sommes capables d'appliquer ce en quoi nous croyons : l'avènement d'un monde nouveau débarrassé de structures obsolètes et d'injustices flagrantes.
Durant un temps, l'Europe avait été épargnée puis la Grèce a commencé à connaître des problèmes économiques, suivie de l'Espagne, du Portugal et bientôt de la France… L'Islande de son côté semble avoir résolu en partie son problème en cessant de donner son pouvoir aux banques et aux gouvernants en place. Tout n'est pas joué, loin de là mais c'est un exemple dont les médias ont ordre de ne pas parler.
Ce qui veut dire qu'aujourd'hui nous n'avons pas grand-chose à attendre des instances en place et qu'il est donc inutile et épuisant de leur en vouloir.
Organisons-nous chacun là où nous sommes et en lien avec tous nous trouverons des systèmes ingénieux pour sortir plus forts encore de ce qui aujourd'hui nous donne un sentiment d'impuissance.
En Italie il y a des tremblements de terre : organisez vous entre vous pour apporter l'aide nécessaire. Nos corps physiques sont très adaptables c'est notre mental et nos peurs qui créent l'obstacle.
Nous ne pourrons éviter de par le monde les problèmes, qu'ils soient géologiques, politiques, sociaux, climatiques mais rien ni personne ne peut nous empêcher de les voir sous l'angle du renouveau.
Je ne veux pas dire qu'il est bien de perdre sa maison et de dormir sous la tente mais simplement que la peur et la colère ne résoudront rien, bien au contraire, elles ne feront qu'activer notre mal-être.
Un ami amérindien me racontait qu'enfant il apprenait de son père la persévérance en regardant les castors : ces constructeurs voient régulièrement leur habitat détruit, surtout lorsqu'ils font des barrages là où l'homme n'en veut pas. Mais, quoi qu'il en soit, ils reconstruisent inlassablement la nuit ce qui a été détruit le jour.
Alors je dirais aux amis Italiens : comme un castor ne perdons pas le but de notre venue sur Terre et levons nous plus forts encore après la tempête et quoi qu'il arrive nous traverserons (ceux qui sont allés au Mexique ou qui en ont entendu parler savent ce que cela signifie concrètement).
Chaleureusement à vous tous et toutes.
Anne Givaudan

PS : nous parlerons du printemps québécois lors du prochain TV SOIS.